Acrylique sur toile. 120 x 80 cm. 2013
Inspiré de la phrase d'Afred De Musset : "Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne".
Dans cette œuvre vibrante et captivante, l'artiste a plongé au cœur de la spontanéité et de la pureté émotionnelle, naviguant à travers un océan de couleurs ardentes et des silhouettes naïves. Guidé par un élan créatif sans contrainte, il a choisi l'acrylique comme médium pour saisir avec intensité un moment poignant de connexion humaine.
Dans cette toile, il s'est aventuré à marier les styles brut et figuratif, tissant une toile où l'innocence et la sincérité s'entrelacent. Les coups de pinceau énergiques et libres contrastent avec la délicatesse des formes épurées, créant une tension visuelle qui capture l'essence même de notre humanité.
Les personnages, avec leurs silhouettes élancées et leurs expressions émouvantes, semblent émerger de l'effervescence du fond coloré, évoquant la fragilité et la beauté de nos liens les plus profonds. Chaque détail, chaque nuance, est une invitation à plonger dans l'essence de l'émotion pure, à explorer la complexité de nos relations et de notre propre existence.
Au sein de ce tableau foisonnant de vie, les formes épurées et les contours définis se dressent comme des phares au milieu de la tempête, offrant un refuge pour l'âme en quête de sens dans l'océan tumultueux de l'existence. C'est dans ce contraste entre le chaos coloré et la simplicité des formes que réside toute la richesse de l'expérience humaine, une quête infinie de vérité et de connexion au sein du tourbillon de la vie.
Que ferais-je à me désoler,
Quand toi, cher frère,
Ces lieux où j’ai failli mourir,
Tu t’en viens de les parcourir
Pour te distraire ?
Tu rentres tranquille et content ;
Tu tailles ta plume eu chantant
Une romance.
Tu rapportes dans notre nid
Cet espoir qui toujours finit
Et recommence.
Le retour fait aimer l’adieu ;
Nous nous asseyons près du feu,
Et tu nous contes
Tout ce que ton esprit a vu,
Plaisirs, dangers, et l’imprévu,
Et les mécomptes.
Et tout cela sans te fâcher,
Sans te plaindre, sans y toucher
Que pour en rire ;
Tu sais rendre grâce au bonheur,
Et tu te railles du malheur
Sans en médire.
Ami, ne t’en vas plus si loin.
D’un peu d’aide j’ai grand besoin,
Quoi qu’il m’advienne.
Je ne sais où va mon chemin,
Mais je marche mieux quand ma main
Serre la tienne.